Résumé :
Quand Tate Collins rencontre Miles Archer, elle sait que ce n’est pas le coup de foudre. Et pour cause, le beau pilote n’a de temps que pour les aventures sans lendemain. Ils ne peuvent pourtant pas nier leur attraction mutuelle, aussi immédiate que brûlante.
Alors pourquoi ne pas se laisser séduire, quand le sexe est si bon ? Pas d’attaches, simplement la passion…
Leur arrangement semble parfait, tant que Tate accepte de respecter les deux règles de Miles : Pas de question sur le passé, ne pas espérer de futur. Cependant, ils vont vite comprendre que le coeur ne suit pas d’autres règles que les siennes.
L’amour, même quand il n’est pas une évidence, sera-t-il plus fort que leurs promesses ?

☆ AVIS DE BELI ☆

On ressent toujours cette même excitation lorsqu’un livre de Colleen Hoover sort, on sait que l’on va encore passer un bon moment ! Je n’avais rien lu, pas d’extrait, rien à propos de « Ugly love » je voulais le découvrir dans son ensemble.

Colleen Hoover a ce pouvoir qu’ont les auteurs, de nous transporter dans son monde et de nous faire vivre intensément ce que vivent ses personnages – elle les fait vivre de façon exceptionnelle, magique. La tournure que prend ses romans, qui m’étonne et me ravie à chaque fois, nous offre une diversité alors qu’elle pourrait se reposer sur un schéma narratif qu’elle a déjà testé, mais non elle nous surprend à chaque fois.
Là, elle nous offre encore une façon particulière de nous présenter ses personnages. En jonglant entre une narration du point de vue de Miles et une autre du côté de Tate. Quelle belle façon on a d’entrer dans leurs pensées, on apprend à les connaitre. Avec ses livres, on a toujours l’occasion de découvrir leurs caractères, de les découvrir pour s’y attacher pour ne plus les laisser partir.

Miles est pilote et vit dans le même immeuble que Corbin, le frère de Tate. Ils sont quelques amis pilotes à y vivre et à bien s’entendre. Il est plutôt jeune, ambitieux, beau et attirant. Tate vient alors vivre dans l’appartement de son frère et fait leur connaissance, celle de Miles d’abord mais dans des conditions peu avantageuses pour lui. Après coup, il gardera une certaine distance, bien que son regard trahisse l’attirance qu’il a pour elle.
Tate est loin d’être insensible au charme de Miles, non au contraire, elle se sent irrémédiablement attirée et pourtant on ne peut pas dire qu’il se soit montrer sous son meilleur jour. Ils vont alors apprendre à se connaitre et entre eux va s’installer une relation qu’ils garderont secrète et qui selon les termes de Tate n’engage à rien car il ne veut plus jamais aimer donc il ne lui propose qu’une relation basée sur le sexe et sans question sur le passé, ni engagement.

C’est une situation assez classique que l’on retrouve dans bon nombre de romans ! oui mais seulement ici Colleen Hoover nous propose donc une double narration : mais une narration du point de Miles il y a six ans tandis que la narration du point de vue de Tate, se situe à l’heure actuelle. Chaque chapitre passant du passé de Miles au présent. On apprend donc à connaitre le vrai Miles : celui qui n’a pas le coeur brisé au point de ne plus pouvoir aimer, au point de se refuser d’éprouver le moindre sentiment. Et ensuite on le découvre aujourd’hui, brisé à travers le regard de Tate.

« Ugly love » est encore un petit chef d’oeuvre, époustouflant tellement on ressent le moindre acte, le moindre sentiment comme si c’était nous qui le vivions. Miles est un personnage super touchant, tellement attendrissant, attachant à l’âge de 18 ans, il agit avec tellement de maturité et d’amour que l’on ne peut que l’aimer, il prend son destin en main et agit avec aisance et naturel. Le voir, six ans après être ce personnage souffrant et se refusant tout bonheur, c’est juste déchirant ! Le contraste est saisissant mais en nous permettant de le connaitre par son passé, Colleen Hoover fait en sorte que l’on ne puisse que s’attacher à lui. Autant dire que j’ai pleuré, ça n’était pas possible autrement, rien que de repenser aux scènes en écrivant ma chronique, j’en ai encore la chair de poule.

Tate est une jeune femme agréable, amoureuse qui voit Miles, tel qu’il pourrait être encore, s’il n’était pas si mal. Elle croit vraiment qu’il peut se laisser porter par ses sentiments, ceux qu’il laisse transparaitre le temps d’un regard, d’un geste, aussi fugaces furent-ils. Mais il reprendre tellement vite le dessus, reprenant ce visage impassible qu’elle doute très vite de ce qu’elle a pu apercevoir. Cela n’est pas une situation facile pour elle, car même si au départ elle est d’accord avec les clauses de leur entente, les sentiments sont là et ils ne font que grandir alors c’est dur de voir qu’elle ne peut rien pour le changer.

Je crois que je pourrai en parler des heures, mais je vais toutefois conclure ! Encore un coup de coeur avec « Ugly Love », merci à Colleen Hoover de nous offrir un livre que je trouve magnifique, elle a sa façon bien particulière de nous exposer tous les sentiments de ses personnages que l’on ne peut qu’aimer sa plume.

« Ugly Love » de Colleen Hoover
Paru aux Editions Hugo Roman, collection New Romance le 05/11/2015 : 329 pages

NOTE : 5/5

(Chronique du 13 novembre 2015)

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☯ AVIS DE PANDO ☯

J’ai envie de dire que ce livre fait parti des indispensables pour toute personne aimant la plume de Colleen Hoover. Je vais surement me répéter mais cette femme a vraiment un don pour écrire des histoires. Une fée de l’écriture a du se pencher sur son berceau lorsqu’elle était bébé ! 

Je ne sais pas pourquoi, je ne m’attendais pas vraiment à ce genre d’histoire, je m’explique : dans le résumé Miles est décrit comme un homme qui n’a que des aventures sans lendemain, donc pour toute personne ayant lu le livre le choc a du être le même que le mien, non ? 

Bref passons, on découvre tout d’abord Tate qui va pour quelques temps vivre avec son frère Corbin le temps de se trouver un nouvel appartement. Son frère étant pilote d’avion n’est pas souvent à la maison, ce qui arrange notre jeune infirmière, son frère est certes adorable, mais il reste un frère, ce qui veut dire qu’il peut rapidement vous taper sur les nerfs. 

La première fois qu’elle va mettre les pieds chez Corbin un homme va lui barrer le chemin, il est complètement affalé devant la porte. Tate va faire de son mieux pour entrer sans que cette étrange personne ne se réveille, ça va être la première rencontre en Tate et Miles.

Miles est le voisin et ami de son frère, lui aussi pilote d’avion, c’est un homme séduisant mais difficile à comprendre, il ne montre pas ses émotions.
Ils vont souvent être amenés à se côtoyer, et vont sans vraiment s’en rendre compte se rapprocher et avoir envie l’un de l’autre.

« Ne pas parler du passé, ne rien espérer du futur » est la règle que Miles a mis en place lors de leur « petit arrangement ». On va donc les voir se taquiner et se rencontrer en secret, leur relation est certes basée sur le sexe, mais on voit bien que derrière, par des phrases ou des petites attentions qu’ils tiennent plus l’un à l’autre qu’ils ne voudraient se l’avouer.

La détresse que peuvent ressentir Miles et Tate est totalement différente, ils ne vivent pas les mêmes choses, ils ne savent pas ce qui vit l’autre, cette relation risque de les faire souffrir, mais ils ne peuvent tout simplement pas l’arrêter.

L’histoire est écrite de façon à se que l’on entre dans la tête de nos deux personnage : Tate est dans le présent, Miles lui dans le passé, ce qui nous permet de vraiment comprendre pourquoi cet homme qui peut être si attentionné peut se transformer en Iceberg 2 secondes après. On comprend rapidement que son passé a du être difficile, qui le tourmente tellement qui l’empêche de vivre pleinement sa vie.

Ce roman m’a vraiment beaucoup plu, c’est même un coup de cœur, j’ai eu beaucoup de mal a retenir mes larmes à certains moments. Encore une fois Colleen Hoover a su me toucher avec ses mots, la facilité qu’elle a de mettre de l’humour, de la passion mais aussi de la tristesse dans ses romans est stupéfiant. Un livre que je relirais bientôt, je suis complètement accroc à l‘écriture de cette auteure !

NOTE :  5/5

 

(Chronique du 19 janvier 2016)