Résumé :
Livré avec ou sans kilt ?
Dans la vie, il y a des jours où, quoi qu’on fasse, on est condamné à passer une journée affreuse. Aujourd’hui, c’est typiquement un de ces jours pour Annette O’Keefe. Car elle devait se rendre à Édimbourg pour un shooting photo avec le plus grand acteur hollywoodien du moment,
Mac Lennox. Ça, c’était la théorie. Dans la pratique, Annette a été retardée par un désagréable contretemps à quatre pattes – alors qu’elle déteste les chiens –, aimablement refourgué par sa voisine partie en vacances. Du coup, elle est arrivée en retard. Un retard inqualifiable, inexcusable, injustifiable selon Mac Lennox. Naturellement, il a été odieux avec elle. Forcément, Annette ne s’est pas laissé faire – merci les gènes irlandais. Immanquablement, la « conversation » a viré à la grosse, très grosse dispute… et, inéluctablement, c’est Annette qui risque de se faire virer. Tout ça à cause d’un chien, donc. Et d’un acteur sexy, têtu et écossais. Un acteur qui pourrait bien lui réserver quelques surprises…

☯ AVIS DE PANDO ☯

« Sexy, Barbu et écossais » est un livre que je voulais lire bien avant sa sortie et autant dire que je suis légèrement déçue par ce que j’ai lu.

Annette photographe trentenaire, va faire la connaissance de Mac Lennox, un des plus grands acteurs d’Hollywood, lors d’un shooting photo, qui ne se fera pas pour cause de non compatibilité des deux personnages. Mais leur chemin ne va pas s’arrêter là, Mac est très attiré par cette femme qui pourtant le déroute, son caractère bien trempé et son physique lui ont tout de suite tapé dans l’œil, ce qui n’est pas réciproque pour Annette qui ne peut pas le voir. L’acteur va tout mettre en œuvre pour pouvoir revoir la jeune femme qui ne quitte pas ses pensées, leurs retrouvailles ne vont pourtant pas être joyeuses, Annette ou Annetta comme la surnommait Mac va être d’humeur massacrante à chacune de leurs entrevue, pourtant le bellâtre ne se découragera pas.

Il est vrais qu’à 44 ans, Mac a plutôt une vie de libertin, il aime se retrouver en compagnie de jolies femmes et ne se fait pas prier pour les emmener dans son lit, cependant il a envie de plus et ce plus c’est la photographe. Elle est chrétienne pratiquante, elle va à la messe et se confesse pour chacun de ses péchés, une vie a l’opposé des strass et des paillette de Mac.

Le caractère  d’Annette est horripilant, je n’arrivais pas à comprendre pourquoi elle mettait tant de force à repousser cet homme qui, pour sa défense fait son possible malgré sa façon de la titiller pour qu’elle se sente bien, c’est peut être ce qui a dérangé ma lecture, je n’ai pas réussi a apprécier cette femme. Mac lui je l’ai bien aimé, même s’il ne fera pas parti de ces personnages qui vous marquent, il reste agréable. Le petit plus est peut être l’âge des deux héros, pour une fois on ne se retrouve pas avec une midinette est un jeune héritier ce qui est plutôt rassurant.

On alterne entre les personnages, on se retrouve parfois dans les pensées de Mac ou Annette, mais pas toujours, on atterrie parfois dans celle de l’assistante ou des amis proche d’eux. J’aime ce côté ou on ne perd rien des pensées des protagonistes, on ne se perd pas à essayer de comprendre se qui se passe dans la tête d’un tel ou un tel.

Je reste tout de même déçue par cette lecture, je m’attendais à une romance plus simple, avec de beaux décors, l’Écosse étant un pays que j’adore.

« Sexy, Barbu et écossais » de Elizabeth Crest
Editions Harlequin Collection HQN le 10/02/2016  : 326 pages

Note : 3/5

(Chronique du 26/02/2016)

☆ AVIS DE BELI ☆

C’est une romance avec laquelle j’ai eu énormément de mal à accrocher.
Annette est photographe et fait la connaissance de Mac Lennox, un acteur. Elle doit alors le photographier, sauf qu’elle arrive en retard et que rien ne se passe normalement. A la lecture du résumé, on s’imagine l’héroïne maladroite et drôle, le héros beau, sexy à qui personne ne résiste et on imagine bien les situations burlesques occasionnées avec cet animal à quatre pattes évoqué… J’ai en fin de compte assez peu ri et Annette m’a un peu agacé, Mac s’en sort mieux bien que ça ne soit guère glorieux.

Le comportement d’Annette est très contradictoire et il me fut difficile de la suivre et d’adhérer à ses continuels retournements de situations. Si certains de ses agissements peuvent en effet être expliqués, ils ne sont pas bien amenés et on a l’impression d’avoir à faire à une girouette. Tantôt nous avons une héroïne chaude comme la braise, qu’il semble assumer totalement sa sexualité, sans servant pour mener ses histoires comme elle le souhaite, alors que selon ses croyances, elle commet déjà là l’acte de pêché, puis nous avons l’héroïne qui se planque justement derrière cette religion pour fuir bien des aspects qu’une relation induit… Elle n’assume en fin de compte pas grand chose.

Mac est un acteur qui a la quarantaine, on sent en lui une certaine lassitude et même s’il a l’habitude d’enchainer les conquêtes, il semblerait qu’en rencontrant Annette, il souhaite vivre autre chose. Très rapidement, il va chercher à la revoir par tous les moyens alors que leur rencontre n’était constituée que de phrases assassines et de mauvaises réparties.
Il a décelé en Annette, une femme indépendante, brillante qui a de la répartie, ce qui ne cadre pas du tout avec ce qu’elle laisse pourtant apercevoir d’elle. Il va par tous les moyens la charmer et tenter de la convaincre qu’il est bien placé pour la rendre heureuse. Le pauvre va vite être désoeuvré face au comportement contradictoire d’Annette.

On passe de scènes torrides sans tabous à une distance qu’instaure Annette au grand désarrois de Mac qui a du mal à la suivre. On a du mal à comprendre que sa relation avec son petit ami ne semble pas lui poser de problème alors que celle que lui propose Mac, au delà de simples coucheries la mette dans de tels états.

De mon côté, je n’ai pas accroché aux personnages, c’est plutôt rare de ne pas apprécier ainsi des caractères. C’est une véritable déception.

NOTE : 2,5/5

(Chronique du 23/06/2016)