Les Editions Robert Laffont m’ont proposé de découvrir le dernier livre de Jérôme Attal : « Les jonquilles de Green Park » et de le rencontrer et je les remercie pour cette opportunité.
C’est dans un salon de thé très cosy que j’ai rejoint quelques blogueuses et les éditrices des Editions Robert Laffont ainsi que Jérôme Attal, autour d’une collation sucrée le jeudi 28 avril 2016.
Jérôme Attal et les jonquilles de Green Park
Retrouvez ma chronique de : « Les jonquilles de Green Park » en cliquant sur la couverture ci-dessus.
Jérôme Attal et son roman
Jérôme Attal adore Londres, c’est tout naturellement que son récit s’y situe. Les descriptions qu’il effectue de ses enfants déambulant dans les rues, démontrent bien cette passion que cette ville anime en lui, on a ainsi réellement l’impression de se balader dans Londres. Et ce malgré le Blitz qui a défiguré la ville, il a su intégrer les bombardements tout en préservant son atmosphère.
Evoquer cette période difficile de la Seconde Guerre Mondiale rappelle aussi les temps actuels avec tous ces pays qui vivent encore en guerre perpétuelle.
Il ne construit pas de plan quand il écrit, il se laisse porter au grès de ses personnages, ici de Tommy du haut de ses 13 ans : cet âge qui constitue le moment où l’insouciance de l’enfance permet encore de vivre ses rêves et ses espoirs, de voir l’avenir alors que l’on est en guerre.
Un sujet tel que celui de la guerre est un sujet qui touche, Jérôme Attal avait besoin de légéreté pour s’exprimer, il le fait à travers son personnage et avec beaucoup de poésie pour rendre la chose plus douce. On ressent bien ce que les habitants ont pu ressentir lors de ses bombardements, privés ainsi de leur liberté de vivre, aux aguets des alarmes qui régentaient leur rythme de vie mais la beauté du récit à travers notamment ses personnages nous permet donc d’aborder un sujet douloureux en douceur.
Alors que les londoniens sont sous le Blitz, Jérôme Attal met bien en avant l’importance de la Home : les familles restent ensemble et se retrouvent dans les moments difficiles. Ils évoquent ses enfants qui quittent la ville pour la campagne mais c’est comme rompre le schéma familial qu’il tient à préserver. Tommy restera avec sa famille et même s’il vadrouille, sous les bombardements, c’est auprès de sa famille qu’il sera.
Dédicace
Une rencontre agréable, en petit comité dans un cadre sympathique avec un auteur avec qui nous avons passé un bon moment. Jérôme Attal parle de ses livres, comme il écrit avec beaucoup de poésie, c’est un peu comme si nous replongions de nouveau dans son histoire à l’entendre en parler.
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