Résumé de l’éditeur :
Introduite dans une cellule de Résistance, Madeleine ? nom de code « Rainer » ? se forme aux tactiques d’action et de discrétion… Avec ses compagnons, dont Picpus, amoureux comme elle de poésie, la jeune femme va nous faire vivre le quotidien de la Résistance avec une précision documentaire jamais atteinte, narrant aussi bien la rencontre avec les camarades du célèbre groupe Manouchian, la joie des victoires que le drame des pertes humaines…
Madeleine Riffaud, née en 1924, continue le récit de ses aventures avec le concours de Jean-David Morvan et Dominique Bertail. Lauréate ? entre autres ? du Prix René Goscinny au FIBD 2022, objet d’une exposition en itinérance dans les festivals, collèges et lycées mais aussi de présentations prestigieuses au Centre de la Résistance et de la Déportation de Lyon et au FIBD 2023, Madeleine résistante est d’ores et déjà rentrée dans l’Histoire.

A la sortie du troisième tome, je me suis dit qu’il était temps de lire le deuxième. J’ai donc un train de retard, je vais essayer de le rattraper. Mon avis sera plutôt court, c’est un deuxième tome et l’histoire suit son cours et je ne veux pas tout vous dévoiler.

Dans ce tome, Madeleine à force d’insistance, va intégrer la Résistance, elle a alors 17 ans. Le lieu de ses missions : Paris, c’est dans cette ville qu’elle va y mener quelques actes qui évolueront avec le temps mais chaque acte, aussi minime soit-il est important. Madeleine est une jeune femme qui n’a pas froid aux yeux, des messages qu’elle doit passer au recrutement qu’elle fera des membres de la Résistante, elle deviendra très jeune chef d’une équipe. Chacun d’entre eux, sait que leur espérance de durée de vie est courte, qu’ils s’engagent avec cette forte perspective de ne pas s’en sortir.

Le format BD continue de nous permettre de suivre les mois qui passent durant ces longues années de guerre. Durant tout ce qu’il nous est conté, on explore des faits connus des résistants pendant la guerre. On rencontre ainsi des grandes figures de la Résistance dont les actes sont aujourd’hui connus et reconnus, comme ce fut le cas de Manouchian et de ses camarades qui furent fusillés au Mont Valérie, des membres des francs-tireurs FTP-MOI. Manouchian est aujourd’hui entré au Panthéon. Madeleine a à coeur de nous dire ce que sont devenus tous ceux qu’elle a rencontré, qu’ils soient des figures connues, tout comme ces inconnus qui l’ont aidé à un moment donné où elle en avait besoin.

Le Paris des années 40, ce Paris de l’occupation nous est ici proposé. On redécouvre ces lieux que nous fréquentons de nos jours mais sous l’occupation nazie avec ces drapeaux du Reich allemand, tous ces panneaux écrits en allemand et cette omniprésence de cette armée disciplinée et effrayante. Les parisiens continuent de se déplacer et de “vivre“ mais sous la menace constante d’un contrôle de papiers et d’une possible arrestation. J’ai toujours trouvé fort intéressant de voir de quelles façons cette occupation a pesé lourd dans la vie des habitants, ici de Paris.

J’apprécie ce format, il offre une lecture rapide, mais le temps de cet instant de lecture, on est vraiment en immersion dans les rues de Paris durant la seconde guerre mondiale. La dynamique de cette proposition en BD prend vie sous nos yeux, et en tournant les pages on a l’impression de voir le dessin s’animer et on est vraiment dedans. Tant que quand arrive la fin, on se dit “déjà“ et que l’on a qu’une envie, c’est d’avoir la suite. Je ne vous dirai pas que je vais me dépêcher de lire la suite, j’ai mis un an pour me décider à acheter ce tome mais j’espère toutefois tenir cette perspective de lire très vite le tome trois.

Madeleine, Résistante #2 L’édredon rouge
De Dominique Bertail (dessin), Jean-David Morvan & Madeleine Riffaud (scénario)
Editions Dupuis
Collection Aire Libre
BD (128 pages)
Sortie le 29/09/2023

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Série Madeleine, Résistante : 
Tome 1 : La Rose dégoupillée (20/08/2021)
Tome 2 : L’édredon rouge (29/09/2023)
Tome 3 : Les nouilles à la tomate (23/08/2024)