Résumé de l’éditeur :
Il est de ces rebelles qui vous envoûtent et pour qui l’on est prêt à braver tous les dangers…
Écosse, XVème siècle.
Orpheline depuis son plus jeune âge, Élisabeth MacDonald est élevée par son oncle, Georg MacDonald, laird d’un des plus puissants clans des Highlands.Quand il décide de la marier contre sa volonté, Lizzie n’a pas d’autre choix que de s’enfuir, emmenant avec elle un jeune voleur que son oncle vient de faire emprisonner et qu’elle sauve d’une mort certaine. Elle accepte son hospitalité et le suit sur ses terres. Or, le frère aîné du jeune homme, Alexander MacLeod, voit en elle la solution à tous leurs problèmes et l’occasion de se venger de l’homme qui a tué son père et voulu exterminer son clan. Quand il décide de la prendre en otage, Lizzie se rebelle contre cet homme farouche d’une beauté à couper le souffle. La haine qu’ils se vouent laisse place à une attirance réciproque et irrépressible à tel point que Lizzie n’a plus du tout envie de s’enfuir et qu’Alexander voit son plan initial perturbé par ses propres sentiments. Mais bientôt, Dougal Campbell, l’homme à qui l’oncle de Lizzie l’a promise, est aux portes du territoire MacLeod, bien décidé à récupérer ce qui lui est dû et à écraser quiconque se mettra en travers de son chemin.
☆ AVIS DE BELI ☆
J’ai beaucoup aimé lire Ava Król dans sa précédente série des Highlanders, dont j’ai lu le premier tome il y a quelques années, Sous le charme du Highlander. Depuis les deux tomes de la série sont sortis en papier, et il faut que je me les procure pour relire le premier et découvrir le deuxième. En attendant je me suis dit que j’allais me pencher sur cette autre série, pour le plaisir de découvrir une nouvelle saga de Highlanders.
L’histoire utilise un schéma narratif longtemps exploité, mais cela fonctionne à chaque fois. Nous sommes en Ecosse au XVème siècle, où les familles appartenant à des clans différents, misent beaucoup sur les mariages pour solidifier des alliances. Sans cela, les clans se retrouvent seuls et isolés et leur puissance de frappe ou de défense s’en retrouve amoindrie. C’est ainsi que notre héroïne qui vit chez son oncle, va se retrouver contrainte d’épouser un homme qui ne lui inspire pas du tout confiance et qui a bien l’intention de la mater et d’en faire sa choses docile. Elisabeth a toujours pensé que son oncle lui permettrait de choisir celui qu’elle épouserait, ayant vécu bien des années auprès de lui et étant la seule descendance de la famille MacDonald. C’est justement ce fait qui fait d’elle, celle tant convoitée par tant de clans pour hériter des terres des MacDonald. Mais Elisabeth ne l’entend pas ainsi et décide de s’échapper, pour fuir ce destin qu’elle n’a pas choisi.
Dans sa fuite, elle finira par se retrouver dans le clan ennemi, les MacLeod qui haïssent son oncle et sa famille. Une opportunité pour eux de se venger alors de la perte de leur famille voilà plusieurs années ! Elisabeth se retrouve malgré elle, la pièce maitresse d’un plan qui la prive encore de ses libertés, puisque le Laird Alexander MacLeod décide de la maintenir prisonnière. Si la jeune femme n’a que dix-huit ans, et qu’elle pensait pouvoir vivre sa vie comme elle l’entendait, c’était sans compter sa position. On dit d’elle qu’elle est splendide, belle et attirante, tout homme la voyant la convoite, en plus de son statut, cela fait d’elle un partie très avantageux. Alexander hait les MacDonald qui l’ont propulsé Laird quand ils ont tué son père et tenter d’exterminer son clan. Il a beaucoup souffert de ce passé et son clan tente de s’en sortir au mieux depuis le massacre de son clan, et c’est tout cela que la jeune femme va découvrir.
Tout en étant prisonnière, elle s’y fera des amis, et elle se sentira plus proche d’eux qu’elle ne l’a jamais été de qui que se soit par le passé. Son statut de prisonnière est aussi contrebalancé par son importance pour le devenir du clan, elle pourrait bien être beaucoup plus que cela, et l’idée même qu’elle puisse devenir l’épouse du Laird est rapidement évoqué. Mais Alexander MacLeod aimerait plus encore se venger que de convoler, et si la jeune femme l’attire, il tente au mieux de repousser cette idée. Elisabeth saura toutefois passer du temps avec chaque personne dont elle fait la connaissance, et c’est ainsi que nous découvrirons la bonté qui l’accompagne. Si elle a été élevée pour tenir son rôle d’héritière et ainsi devenir une épouse, elle n’aura de cesse de vouloir apprendre tout ce que l’on ne lui a jamais enseigné. Elle finit par y faire sa place parmi ce clan ennemi qui sont bons et loyaux et qui souhaitent vivre au mieux parmi les leurs. Elle n’aura de cesse toutefois de penser à s’enfuir, de ne plus être prisonnière et d’être libre.
Alors même qu’elle est retenue par les MacLeod, son oncle et cet homme qui l’a revendiqué du clan Campbell, vont vouloir la récupérer. Impossible de laisser partir cette providence pour acquérir ses terres promises. C’est ainsi que tous la veulent, elle, l’unique héritière et cela la positionne de façon encore plus délicate vis à vis de tous ceux qu’elle côtoie. En passant du temps chez les MacLeod, elle découvrira aussi la personnalité du Laird, qui tente de maintenir une distance et chez qui pourtant l’idée de la prendre pour épouse fait son petit chemin. Le passé de son dernier, le vécu dramatique qu’il a connu auprès de son clan très jeune, ou encore plus tard alors qu’il était en train de se construire une famille, ont laissé des traces difficiles à effacer. Il garde en lui une grande appréhension en l’idée d’être trop proche d’une femme pour risquer de la perdre. Entre eux, c’est électrique, ils s’attirent indéniablement mais le conflit entre leurs deux familles depuis des années dresse une barrière qui les freinent dans leur possible rapprochement.
La tension reste omniprésente, les MacLeod savent qu’ils vont être attaqués et la guerre semble inévitable ! Qu’Alexander prenne ou pas Elisabeth comme épouse, n’empêchera en rien leurs ennemis et la famille de celle-ci de vouloir la récupérer. Ils vont ainsi vivre chaque instant dans l’attente de cette riposte, alors même qu’ils semblent enfin y trouver leur compte en se rapprochant l’un de l’autre. On vit alors chaque instant avec intensité, on se sent bien installé dans une époque, un lieu, une façon de vivre, chez les Highlanders qui n’ont jamais eu de cesse de défendre leur territoire et leur clan.
Une romance courte mais dans laquelle l’auteure sait utiliser ce format à bon escient. On a bien conscience des sentiments et des situations de chaque personnage, et l’histoire évolue de façon progressive, sans trop de précipitations. Bien entendu, on se serait bien délectée de plus encore, mais c’est une lecture avec laquelle on retrouve l’essentiel de ce que l’on attend quand on veut plonger dans les Highlands du tant des clans. J’y ai passé un très bon moment et j’ai hâte de découvrir les autres tomes qui porteront sur les frères du héros de celui-ci dont nous avons pu faire la connaissance dans ce premier tome.
Le clan MacLeod #1 L’insoumise des Highlands
De Ava Król
Cherry Publishing
Broché 199 pages
Sortie le 04/06/2021
Trilogie Le clan MacLeod :
Tome 1 : L’insoumise des Highlands (04/06/2021)
Tome 2 : La rebelle des Highlands (04/11/2021)
Tome 3 : La captive du Highlander (06/01/2022)