L’ADAPTATION DE LA SÉRIE DES LIVRES DE JULIA QUINN
Aucune originalité dans la publication de cet article, puisque tout le monde en a fait un. Il faut dire que l’adaptation de la série des romans de Julia Quinn : La chronique des Bridgerton, a eu un succès fou. Que l’on ait lu ou pas la série, impossible de passer à côté. Du coup, j’ai eu envie aussi de poser ma pierre à l’édifice des nombreux articles sur cette série en donnant mon avis.
Je suis adepte des adaptations de livres, et j’ai adoré la bande annonce, elle m’a donné envie. Ni une, ni deux, avec ma fille, on s’est planté devant la série et on ne l’a pas lâchée jusque la fin. Complètement accroc, on a tout aimé : les décors, les acteurs, la musique, les costumes, la mise en scène, les histoires de chacun. Alors on comprend aisément l’engouement et le succès autour de cette série qui marche très bien. Je vous livre un avis, mais sans avoir lu les livres, en général je ne fais pas cela, mais cette série est tellement bien dans de nombreux domaines qu’en fin de compte, j’ai pas mal de choses à dire et ce sans comparaison aucune avec les romans, que je lirai par la suite.
LES PERSONNAGES
Alors, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas.
On peut affirmer d’ores et déjà que le Duc (Simon) a fait son petit effet, à l’image de ce moment où il lèche la cuillère ! Bon j’avoue, il est charmant et tentant, mais ce n’est pas lui qui m’a fait le plus craquer, c’est Anthony. Mais l’une des choses qui fonctionnent bien dans cette adaptation, c’est que l’on a apprécié tous les personnages, tous jouent leur rôle à merveille, qu’ils soient bons ou méchants, en rôle principal comme secondaire. On se régale de ces hommes, qui pour beaucoup sont très attirants, entre Simon, les frères Bridgerton et j’en passe, on a le choix.
Mais ce ne sont pas que les hommes qui font la renommée d’une série, et non, les femmes tiennent une place importante, d’autant plus quand celles-ci s’inscrivent dans des rôles qui revendiquent telle ou telle valeur ou opinion, et évoquent la place de la femme dans la société. Cette première saison sous fond d’intrigue, avec les journaux qui paraissent clandestinement, écrits par une mystérieuse Lady Whistledown font le cancan des discutions de salon de tout ce bon monde. On s’en délecte, on voit aussi quels ravages cela peut entrainer chez les uns et les autres et on se demande qui parmi tous les personnages est cette secrète polémiste !? Durant toute la série, on se dit c’est elle, non elle, ou encore elle… j’avais misé juste mais chut je ne dis rien pour ceux et celles qui n’auraient pas vu la série. Mais ce que l’on note donc, c’est que la parution de ces journaux rythment le récit et c’est très entrainant !
Je parlais donc des femmes, cette série nous en propose plusieurs, et qui nous permettent alors de bien appréhender les us et coutumes de cette période. Autour de la présentation des jeunes célibataires afin qu’elles se choisissent un mari, aïe l’idée ne plait pas à toutes, nous allons découvrir différentes personnalités. De la jeune femme prête à tout pour obtenir le meilleur parti, à celle follement amoureuse et rêveuse de voir son amour la regarder un jour, en passant par celle qui ne conçoit pas que sa vie dépende d’un bon mariage. On se délecte de les suivre, elles nous feront rire, nous attendrir, nous offusquer ou encore nous délecter.
LA MUSIQUE
Quand le moderne flirte avec le classique !
Un brin de modernité adapté en concert symphonique ! Vous aurez reconnu alors quelques adaptations de titres de la variété internationale de nos jours, joués par un orchestre à chaque soirée mondaine de la série. Et j’ai trouvé l’idée vraiment originale, cela rend super bien, car du coup notre oreille reconnait un air, si ce n’est le titre exact du morceau et cela donne le ton à des scènes, avec désinvolture et modernité. L’idée est originale et très entrainante et je suis sure que vous avez tenté à chaque morceau de retrouver l’originale !
Ces reprises qui nous ont porté tout du long de cette série, ont été imaginées par un groupe : Vitamin String Quartet. Un quatuor qui aime à ré interpréter des titres pop au violon. Retrouvez-les sur leur site internet ici.
Quelques exemples de ré interprétations dans Bridgerton (liens cliquables sur les titres vers Youtube), jouées par Vitamin String Quartet :
- Bad Guy (originale de Billie Eillish)
- Girls like you (originale de Maroon 5)
- Thank u, next(originale de Ariana Grande)
- In my blood (originale de Shawn Mendes)
- Wildest Dreams (originale de Taylor Swift)
- Strange (originale de Céleste)
Retrouvez l’intégralité de la bande son de la série !
LES DÉCORS
Ils sont magnifiques ! Les demeures sont plus belles les unes que les autres, le soucis du détail dans les décors nous propulsent en plein coeur de cette période faste pour les riches familles, et le contraste est frappant quand on se retrouve parmi le peuple qui ne vit pas dans l’opulence. Le jeu des couleurs apportent chaleur et bien être aux lieux où il est bon de vivre, tandis que les maisons moins propices au bonheur sont traitées avec plus d’obscurité et de coins sombres.
LES COSTUMES
Parlons-en ! Qui n’a pas rêvé un jour d’enfiler une des ces robes magnifiques ? Et oui, et ce malgré la torture du corsage qui vous empêche littéralement de respirer. Et dire qu’aujourd’hui, on se plaint des jeans slim… Blague à part, les costumes sont superbes. Chaque occasion est prétexte à sortir une nouvelle tenue, le passage chez la modéliste est d’ailleurs devenue l’un des moments qui représente l’un des privilèges de leur statut sociale. La nouvelle tenue étant nécessaire pour briller en société. N’ayez pas dans l’idée alors de re porter une tenue, cela risquerait de faire jaser sur votre famille et l’état de ses finances.
On notera l’importance des couleurs dans les tenues des familles. Chacune d’elle est représentée par une couleur, ou une gamme de couleurs : les Bridgerton les tons et des dégradés de bleus, tandis que les Featherington nous proposent toutes une gammes de jaunes, oranges et de coloris très « flashi ». D’un côté la pureté et la douceur, de l’autre un brin de folie et de tissus plus colorés les uns que les autres ! Une façon d’identifier chacun d’entre eux, qui fonctionne très bien. Cela apporte une touche supplémentaire de couleurs chatoyantes dans des décors qui le sont déjà. La cour royale a aussi son panaché de costumes où les couches de tissus se superposent pour former des ensembles plus éblouissants les uns des autres : chatoyants, brodés, épais…
Quand on voit plus loin, on retrouve aussi des éléments récurrents à chaque famille, j’avoue, faut avoir l’oeil pour cela ! Une abeille chez les Bridgerton, tandis que les Featherington sont représentés par un papillon, chacun ayant une signification du pouvoir et à cette soif de reconnaissance dans la société.
En tout cas, on ne pourra pas dire que nous ne nous sommes pas délectés de ces magnifiques costumes !
LA MISE EN SCÈNE
Prenez tous ces éléments, acteurs, actrices, décors, costumes et musique, et vous obtenez une adaptation à l’écran étonnante ! Pleine de peps, c’est un vrai artifice de couleurs que nous propose cette mise en scène. C’est beau, nous n’avons pas envie de louper un seul détail, tellement ils sont nombreux, on n’en prend plein les yeux. C’est flamboyant et magnifique !
L’INTRIGUE
Jusque là, je vous ai beaucoup parlé de l’esthétisme de cette série TV, car elle vaut vraiment le détour pour cela déjà mais l’histoire n’est pas en reste. Nous sommes propulsés dans un temps où les femmes étaient conditionnées pour devenir des épouses et si certaines se plaisent ainsi, d’autres aimeraient plus encore ! et la parole sera donnée alors à cette mystérieuse Lady Whistledown, autour de qui tout tournera puisqu’elle sera celle qui dévoilera les secrets de chacun, rythmant ainsi le récit de cette série ! On peut ainsi aborder tous les personnages et nous n’avons de cesse de chercher qui elle est !? L’intrigue tourne donc autour de son identité, car elle s’impose au fil du temps qui passe comme étant détentrice de bien des vérités.
Au delà de cela, la découverte de chaque personnage est délectable. Cette première saison tourne autour de Daphné et le Duc dont nous allons découvrir l’idylle. En cette période chaste à se choisir un mari, Daphné et le Duc vont faire connaissance et être embarquée dans une histoire malgré eux. Mais ils ne sont pas les seuls, d’autres personnages nous dévoileront quelques uns de leurs secrets : de leur attirance pour un autre à leurs aventures cachées !
LES SCÈNES DE SEXE
Alors avec tous ces personnages qui sont jeunes, beaux et avides de découvertes, on s’imagine bien que le sexe tient une place prépondérante dans la série ! Oui le sexe ! Les scènes de sexe sont nombreuses, explicites, torrides et tout ce qui va avec. N’ayant point à en rougir, elles sont vraiment bien explicites, et elles sont remarquablement bien tournées. C’est très ardent et on apprécie l’esthétisme du rendu de ces scènes. Je les ai trouvé vraiment très représentatives de ce qu’elles voulaient alors donner comme impression : on passe de scènes où les moments sont volés au détour d’un couloir, rapides mais pas pour autant moins intense, au contraire, à ceux plus longs et langoureux dans l’intimité d’une chambre. Mais dès l’occasion se présente, il faut absolument que cette alchimie sexuelle entre les personnes explosent et se concrétisent !
Synopsis :
À Londres, pendant la Régence, Daphne Bridgerton (Phoebe Dynevor), fille aînée d’une puissante dynastie, est censée se trouver un mari, mais la concurrence est rude ! Espérant suivre l’exemple de ses parents et faire un mariage d’amour, Daphne semble au départ avoir toutes les chances de son côté. Pourtant, dès lors que son frère aîné se met à rejeter ses prétendants les uns après les autres, le journal à scandales de la haute société londonienne, dirigé par la mystérieuse Lady Whistledown, propage des calomnies sur la jeune femme. C’est alors que débarque le séduisant et frondeur duc d’Hastings (Regé-Jean Page), célibataire endurci et meilleur parti du moment. Bien qu’ils s’en défendent, Daphne et le duc sont incontestablement attirés l’un par l’autre – et les voilà embarqués dans un jeu de dupes, tout en devant composer avec les injonctions de la société concernant leur union potentielle…
Je me contenterai de vous parler de mon ressenti sur la série, je n’ai pas lu les livres. Dès que je l’aurai fait, peut être me permettrai-je de refaire un article sur le livre en adaptation, ici ce n’est pas le but. Je vous ai réellement parlé que de mon ressenti sur une série, que j’ai dévoré et qu’il me tarde de pour suivre avec tous les personnages !
On se donne rendez-vous avec Anthony dans la saison 2 !
La chronique des Bridgerton
Adaptée des romans à succès de Julia Quinn.
Acteurs : Phoebe Dynevor, Regé-Jean Page, Jonathan Bailey, Claudia Jessie, Julie Andrews…
Scénariste : Shonda Rhimes
Saison 1 : 8 épisodes, disponible sur Netflix
Bande-Annonce Saison 1 de La chronique des Bridgerton
LES LIVRES
Les romans sont disponibles chez J’ai lu et ils sont en réédition pour l’occasion : vous trouverez ainsi deux tomes dans un volume ! Vous pourrez ainsi acquérir toute la série sous cette forme.
La série est composée de 9 tomes.
