Résumé :
Agathe, mariée, deux enfants, working-girl aux quatre-cinquièmes, pourrait passer pour l’archétype de la bourgeoise de l’ouest parisien que rien n’émeut. Pourtant, il suffira d’une vitre de voiture fracturée, d’une épiphanie devant un épisode de Grey’s anatomy, de quelques Xanax et d’une rencontre à un vernissage pour que son savant équilibre vacille…
Et si elle avait manqué son destin ? Et s’il n’était pas trop tard pour s’improviser femme fatale, chanteuse de karaoké ou mère Teresa ? Rattrapée par ses rêves et ses névroses ordinaires, elle raconte l’histoire d’un fiasco qu’elle espère salvateur et qui la conduira, à coups de Martini on the rocks, de variété française, de conversations délurées entre amies et de scénarios échafaudés dans ses moments de solitude, à réinventer sa vie.
Tour à tour tendre, drôle et désespéré, La Vie sauvage des femmes est une ode à la femme d’aujourd’hui, à l’autodérision, à la fausse désinvolture et à l’imaginaire qui sauvent de tout.
★ Merci aux Editions JC Lattès pour ce SP ★
☯ AVIS DE PANDO ☯
Le visage des femmes est un livre au résumé qui interpelle, j’avais envie de découvrir cette histoire et j’ai donc plongé dedans peu de temps après l’avoir reçu.
Agathe est une femme accomplie, elle est mère de famille et est mariée avec un homme qu’elle aime, une femme que l’on pourrait qualifier d’épanouie bien que souvent débordée entre les activités familiales et le boulot. Elle évolue dans un univers assez aisé, voir Bobo mais en restant très abordable, on pourrait même penser que cela la gêne d’être aussi bien lotie, elle ne le cache pas mais ne s’en vante pas non plus et c’est plutôt agréable. En pleine crise existentielle, entourée mais se sentant seule, active mais débordée, Agathe va craquer et tout envoyer voler tout en gardant les apparences, dignes et irréprochables. C’est lors d’un vernissage que Agathe va se bousculer et se laisser aller à flirter avec un inconnu.
Au début de ma lecture j’ai eu un peu de mal à me situer, ne comprenant pas toujours où l’auteure voulait nous amener. C’est à travers Agathe que nous évoluons, par le biais d’une séance chez le psy, nous dévoilant des pans de sa vie de manière assez aléatoire, et cela m’a un peu perturbée par moment, surtout avant que je comprenne à qui elle s’adressait entre deux passages. J’avoue n’être pas sûr d’avoir tout compris à cette histoire. J’ai malgré tout apprécié ma lecture, l’héroïne bien que plus âgée que moi est facilement identifiable et je me suis reconnue dans pas mal de ses réflexions. L’auteure nous présente ici le récit d’une femme moderne, un peu paumée qui tente de garder pieds, qui va apprendre beaucoup sur elle grâce à de nouvelles rencontres et de nouvelles expériences lui permettant d’apprécier malgré tout la vie qu’elle mène.
C’est une lecture qui sort de ce que j’ai l’habitude de lire et que j’ai aimé découvrir. Bénédicte Brézillon a su donner à ce roman beaucoup de vérité et de justesse dans ce que ressent Agathe tout au long du récit, apportant un peu d’ humour face à certaines réactions ou descriptions. C’est une lecture qui m’a touché et qui m’a fait entrevoir l’évolution d’une femme plus âgée, avec ses peurs, ses complexes et ses envies, d’une femme perdue dans sa routine qui va explorer de nouvelles choses et qui va en ressortir différente. Une lecture tout à fait sympathique, qui m’a sortie de ma routine de lecture.
« La vie sauvage des femmes » de Bénédicte Brézillon
Editions JC Lattès le 02/05/2018 : 256 pagesNote : 3/5
Bonjour, un roman qui parle à toutes les femmes je pense!! Moi également! Je note le titre, ça m’inspire . Un roman qui détend, que j’aime lire le soir avant de dormir Merci pour la découverte. Belle journée 😉
Merci pour ce sympathique commentaire sur mon livre ! Heureuse que La vie sauvage des femmes ait aussi trouvé un écho chez une jeune femme ! Amitiés. Bénédicte.
Merci pour cette sympathique chronique sur mon livre. Je suis heureuse que La vie sauvage des femme s ait trouvé ait trouvé un écho auprès d’une femme plus jeune que moi ! Amitités. Bénédicte