Petite interview pour la sortie de « With You »
Amheliie et Maryrhage
Beli : La première chose que je souhaiterai savoir c’est de quelles façons avez-vous créé ce personnage de Cooper ? Quels personnages vous a inspiré cet homme ?
Pourquoi commencer par l’évoquer lui ? Peut être parce cet homme m’a fait une peur terrible, il occasionne un malaise indéniable et c’est juste bluffant de voir à quel point vous avez réussi à le rendre si parfait dans sa cruauté. Je me demande parfois pourquoi et comment j’arrive à lire des livres avec des hommes pareils, je pense que vous voyez ce que je veux dire ?
AM : Avec Mary, on a lu respectivement et on a été amené à voir dans notre vie, des bouquins et des films parlant de psychopathes, de tueurs ou de psychologie. J’ai lu certains bouquins de Stéphane Bourgoin parlant des serials killers, où il développe pas mal le côté psychologique de ces hommes ou femmes psychopathes. Je suis également une fan inconditionnelle des grands films Thrillers-Psy, tel que Seven, Le silence des Agneaux, ou encore la série Esprits Criminels, où on assiste à la descente en enfer de ces hommes qui passent de l’autre côté de la ligne. On apprend beaucoup de choses sur l’humain et ce côté obscur quand on s’intéresse à ce genre de lecture/film.
Pour écrire un personnage comme Cooper, au fond de sa tête on se dit « qu’est-ce qui me fait peur, et qu’est-ce qui me terroriserait chez quelqu’un ». On creuse, on se pose des questions, on dessine le portrait d’un méchant comme Cooper avec ce qu’on a appris en faisant sa culture littéraire et cinématographique. Personnellement, je ne me suis pas inspirée d’un homme ou d’un personnage en particulier pour participer à la création de Cooper, je me suis surtout servie de mes connaissances.
Mary : Je suis fascinée par ce genre de personnalité, celle des psychopathes et sociopathes. Leur côté pervers totalement à des années-lumière d’un être humain lambda est très intéressant, cruel, mais captivant. Pour Cooper, quand il intervient, il faut qu’il soit crédible dans sa cruauté, dans son envie de faire mal et d’en tirer du plaisir. C’est compliqué à mettre en place un tel fonctionnement parce que pour nous ce n’est pas envisageable. C’est la difficulté de ce genre de personnages, entrer dans leurs têtes, dans leur façon de penser en étant nous. On ne peut pas faire comme avec d’autres persos et s’oublier totalement pour laisser parler le côté psychotique qu’on n’a pas, alors on se documente, on imagine et on tente de retranscrire ce qu’il est amené à faire pour assouvir ses besoins.
Beli : Comment s’est mise en place la conception de ce roman ? Est-ce d’abord un personnage qui est né ? Si oui lequel ? Où est-ce plutôt une idée générale ? Des thèmes que vous souhaitiez traiter ?
AM : C’est plutôt une idée générale qui est née. Sur un ancien doc Word où on note nos idées de romans. Il y avait écrit « MF avec des enfants disparues ». C’était assez vague. On avait discuté plusieurs fois d’écrire une romance dans un contexte particulier sans jamais vraiment se lancer. Puis il y a eu l’arrivée de Captive in the Dark, la première Dark Romance en France reconnue comme étant du Dark. En tant que lectrice, je l’ai lu, je l’ai ressenti ce bouquin, j’ai été choquée et dérangée par son contenu. À la fin de ma lecture de la duologie, je me suis dit « bon sang, l’auteur est un génie pour écrire ça. Car en dehors des faits de l’histoire, c’est surtout la psychologie des personnages qui m’a bluffé ». Je pense que la Dark Romance n’est pas seulement une affaire de scènes violentes et choquantes, c’est aussi une affaire de psychologie, où les sujets qu’on traite doivent être approfondis pour faire un ensemble. Suite à cette lecture, je me suis toujours demandée si on serait capable d’écrire un livre sur ces sujets tabous, inhabituels, et durs. La Dark Romance est un genre nouveau qui demande à être traité comme il faut, selon ses propres règles établies. Un bouquin de Dark Romance ne fait pas dans la demi-mesure. Quand on se lance dans un tel projet, on sait très bien qu’on va y laisser un bout de soi, sans doute plus que dans ses autres bouquins.
Donc quand on a voulu se lancer, on savait qu’il fallait écrire ce bouquin avec nos tripes, en y mettant tout notre cœur et toute notre énergie pour créer une histoire qui tienne la route, qui ne soit pas seulement Dark, mais qui raconte des choses en plus. C’est un réel défi d’écriture, et personnel.
Les personnages sont nés après avoir décidé d’écrire une Dark Romance dans le contexte de la séquestration. On a beaucoup discuté du déroulement de l’histoire.
Mary : L’intérêt de cette histoire, c’est clairement la psychologie des personnages. Ils ont été enlevés pendant leur adolescence, à l’âge où l’on construit sa personnalité où l‘on devient quelqu’un à part entière et c’est ça qui m’a plu dans cette idée. Qui devient-on après avoir vécu ça ? Comment on se reconstruit ? Le côté Dark n’est pas là pour faire joli, il est essentiel pour comprendre les personnages adultes, de savoir par quoi ils sont passés. C’est moche et hard, mais sans ça on ne les verrait pas de la même manière. Si on avait occulté les scènes dérangeantes pour simplement se les imaginer, on ne ressentirait pas la même chose vis-à-vis des adultes qu’ils sont devenus. Il faut en passer par là pour comprendre le cheminement de Vic et Reagan.
Beli : Je note que Reagan prend une place importante et me semble-t-il chère à votre cœur dans cette histoire ? Cela s’est-il fait au moment de l’écriture ou était-ce prédéfini ainsi ?
Si Cooper m’a effrayé à un point inimaginable, Reagan m’a époustouflé par son courage, sa présence est incontestable. Vic est beaucoup plus effacée, j’ai beaucoup aimé le contraste entre ces deux personnages qui l’un sans l’autre n’auraient jamais survécu. La force et la douceur, la force défendent la douceur, mais la douceur apaise la force.
Mary : Ah Reagan ! c’est The personnage pour moi, j’ai plus qu’adoré son évolution, du jeune adolescent un brin rebelle à l’homme torturé qu’il est devenu. Reagan est la force de ce roman, c’est lui qui procure à Vic le courage de vivre par son amour et sa protection. C’est l’homme sur qui on peut compter, qui malgré ses démons prendra toujours soin d’elle avant tout. Il est brut et intense dans ses émotions, il aime aussi fort qu’il déteste et ça ne peut que le rendre attachant. L’amour qu’il y a entre eux est totalement complémentaire, séparés Vic est faible, Reagan en colère, ensemble ils sont forts et apaisés.
AM : c’est la question la plus difficile pour moi ^^. A cinq ans de fêter notre bougie dans l’univers de l’écriture, on a eu le temps de créer beaucoup de personnages, de s’attacher à tous de façon différente ou pas. Écrire Reagan a été une expérience juste grandiose. Un grand défi. Lorsque je rédigeais sa fiche perso, où on note tous les détails concernant le personnage, sa biographie, ses anecdotes, sa famille, sa vie, je ne pensais pas m’attacher à ce point à ce personnage et ressentir tout ce que j’ai ressenti en couchant ses pensées sur un doc Word. Il a une place chère dans mon cœur d’auteur parce qu’il est spécial et intense. Il est blessé, détruit. Il incarne la passion, la dévotion, la brutalité, le témoin d’une horreur, l’émotion, le courage et la force, mais aussi la faiblesse et la noirceur quand un pilier chute. C’est un personnage brut, taillé à vif. Au cours du récit, on assiste à sa transformation, on est témoin de ce qu’il était, de ce qu’il est devenu et de ce qu’il devient par la suite. C’est spécial, et je pense que c’est ce qui rend son attachement plus fort qu’avec un autre personnage. Et le fait qu’il soit amené à vivre une histoire d’amour avec Vic dans un contexte compliqué. L’un ne va pas sans l’autre. On s’attache à Reagan également et aussi grâce à la vision qu’il renvoie du point de vue de Vic. Sans ses pensées à elle, les choses ne seraient pas si intenses quand il s’agit de Reagan.
Je pense que cet attachement s’est défini au cours du livre, mais qu’on en a pris conscience à la fin et lors de la relecture (pour ma part), où on réalise vraiment l’ampleur de l’histoire une fois qu’elle a un point A allant jusqu’au point Z. A mes yeux Reagan est un peu le prince charmant blessé, mais fort de cette Dark Romance.
Beli : Quel a été votre processus d’écriture sur ce roman ? Qui a écrit qui et/ou quoi ? Et comment cela s’est décidé ? Comment avez-vous fait pour ne pas craquer à un moment donné ? car j’imagine bien que l’écriture de ce roman vous a mis dans des conditions et des états dévastateurs.
AM : Ce processus d’écriture a été dans la forme, la même que pour nos autres romans. On bosse en amont sur la trame, les personnages, on fait les premières recherches nécessaires, puis on se lance. Ce qui a été différent dans l’écriture de ce roman, c’est le contexte de l’histoire et ce qu’il nous a amené à ressentir.
Mary a écrit Vic et j’ai écrit Reagan. Nous avons écrit chacune de notre côté toutes les scènes et les passages de nos personnages respectifs.
On ne le cache pas, y’a des jours, où ça a été très compliqué de sortir de sa réalité pour plonger dans cet univers sombre et violent. On n’a pas toujours eu le moral, il nous est arrivé de déprimer durant les trois-quatre mois où on a bossé sur With You. Parfois, la nuit avant de s’endormir, on pensait à ce que nous venions d’écrire quelques heures avant, on tournait en rond dans notre lit. With You a pas mal travaillé nos esprits. Alors après notre journée d’écriture, on se vidait la tête en matant une connerie à la télé. En lisant un bouquin doudou. Écrire With You a renforcé mon amour inconditionnel pour les chansons Disney ! Un peu de magie dans ce monde de brutes 😉
Mary : On craque, inévitablement. Quand on sort d’un chapitre de « torture », on ne ressort jamais indemne de ces moments. Alors on s‘évade autrement, on fait autre chose, on tente d’éloigner l’histoire de notre esprit en se concentrant sur autre chose pour ensuite y revenir. Et dans cette histoire nous avons la chance d’être deux, de pouvoir compter sur l’autre pour comprendre ce qu’on ressent et de pouvoir décharger le trop-plein d’émotions sur sa coauteure. Tout comme ça permet de faire une pause avec l’alternance des chapitres le temps que l’autre écrit, la deuxième a repris du poil de la bête 😉
Beli : Certaines scènes que je ne citerai pas, mais que tous lecteurs de With You sauront identifier sont bouleversantes. De mon côté, elles m’ont obligé à stopper ma lecture pour me remettre et à chaque fois qu’elles ont été évoquées, j’ai craqué. Il est très rare que je doive stopper une lecture pour me reprendre.
À propos de ces scènes, l’écriture a dû en être difficile ? La documentation pour bien relater les faits aussi. Qui a eu le courage de les écrire ? et comment avez-vous abordé l’écriture de ces moments si durs ?
AM : L’écriture de ces scènes sont les passages les plus compliqués et les plus difficiles à « raconter ». Mettre des mots sur ça, sur ces moments très durs et profondément inhumains c’est compliqué.
On fonctionne en point de vue. Donc les scènes du point de vue de Vic sont écrites par Mary, et celles de Reagan sont écrites par moi. On a partagé ce travail-là.
Personnellement quand j’ai été amené à écrire ces passages-là, il faut un peu se déconnecter de ce qu’on est en train de taper sur le clavier. Quand un auteur écrit n’importe quelle scène, il la visualise dans son esprit, on ne peut pas s’en empêcher. Quand on arrive à la rédaction de ces passages-là, on est amené à construire le déroulement de ces moments, qui ont leur importance dans la destruction et la construction à venir des personnages. On se doit de les écrire sans faux pas. Alors bien souvent, c’est cru, c’est dérangeant, ça met mal à l’aise et ça nous tire des larmes. La première fois qu’on a relu With You, on a été incapables de lire ces passages-là. C’était très dur émotionnellement.
Je pense que l’auteur d’une Dark Romance doit être blindé quand il écrit sur des sujets aussi complexes psychologiquement parlant. S’il est passionné et dévoué dans chaque projet qu’il entreprend il doit avoir le courage d’aller jusqu’au bout des choses dans ce contexte-là. Et en coulisse, il doit avoir également, le courage et la force de caractère d’encaisser ce qu’il a écrit.
Je pense que je m’en souviendrai toujours de la première scène concernant Reagan dans le livre J’étais dans ma chambre, il était super tard, j’avais enclenché ma playlist « bruits de fond ». Je savais ce que le chapitre allait contenir parce qu’on avait fait en amont une trame détaillée, chapitre par chapitre, et je fuyais un peu mon PC ^^.
Lorsqu’on fait une trame, on a le temps de se préparer à ce qu’on s’apprête à écrire. Dans ce genre de romance, c’est différent : on n’a pas envie de penser à ces passages en amont. Pourtant on y pense quand même.
Dans With You, j’ai écrit celle-ci de Reagan d’une traite, parce que je savais que je n’y reviendrais pas sinon. C’est très éprouvant psychologiquement de se plonger dans une telle noirceur et cruauté. On tape sur son clavier sans faire de pause, on vide ce qui nous vient à l’esprit sans qu’on réfléchisse vraiment à l’horreur qui nous passe par la tête. C’est assez flippant comme expérience, parce qu’on ne cesse pas de se dire « mais comment j’en suis arrivée à écrire ça ? Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ?« . Et d’un côté, on est toujours en train de tenter de se surpasser, de tenter des choses qu’on a jamais faites auparavant, on se demande : « est-ce que je serais capable d’écrire une scène pareille ?« , c’est une sorte de défi étrange qu’on se lance. Et une fois qu’on a écrit ce genre de scènes, on se dit « oui je l’ai fait, mais j’y ai laissé un bout de moi dans ce passage, en tant que femme, en tant qu’auteur, mais aussi en tant qu’humain« . C’est toujours très compliqué de se mettre dans la peau du monstre de l’histoire qui fait souffrir les personnages qu’on a créés.
Mary : Ces scènes sont compliquées pour deux raisons. La première il faut créer ce lien d’empathie avec son personnage comme on le fait habituellement tout en gardant les pieds sur Terre. Il faut ressentir les choses, se soumettre à la personnalité de son personnage tout en restant soi-même pour réussir à l’écrire. La deuxième c’est de faire intervenir à la fois le bourreau et la victime. Il faut switcher entre les deux personnalités, être à la fois cruel et apeuré, vouloir faire souffrir et souffrir, on devient un peu schizo dans ces scènes et c’est très dur à gérer psychologiquement et dans le déroulement du récit. Il faut que ce soit crédible, on ne peut pas s’attendrir et dire « je vais trop loin » par empathie pour Vic ou Reagan, parce que leur bourreau ne se dirait jamais ça.
Pour LA scène de Vic, comment dire, je crois qu’il ne peut pas arriver pire à une femme. Contrairement à Am qui se jette à l’eau et souffle après, je souffle pendant lol. J’ai besoin de pauses, d’évacuer quelques minutes le trop-plein pour revenir dessus. En fait je me torture toute seule, parce que cette solution prolonge la clavaire, un peu comme quand on enlève un pansement d’un coup ou petit à petit. Mais ce passage en particulier demandait beaucoup de cruauté parce qu’il n’était plus seulement question d’elle, mais de cette autre personne pour qui chaque femme est prête à mourir. À ce moment pour moi, j’avais atteint mon pic de cruauté, aller plus loin dans la souffrance de Vic n’était plus possible.
Beli : Une fois le mot “fin“ écrit, quels ont été les sentiments éprouvés ? Avez-vous eu ce sentiment d’avoir vécu un périple très prenant ? Ou encore ressentez-vous comme une sorte de satisfaction d’avoir pu mener à bien cette histoire ? La fin aurait-elle pu être autre ? L’aviez-vous prédéfinie d’avance ?
AM : Après le mot « FIN » c’est le mot « OUF » qui le suit. ^^ Le soulagement a sans doute été le premier sentiment éprouvé. Le soulagement d’être venu à bout d’une histoire aussi forte émotionnellement, le soulagement d’avoir mis un point final à cette romance. Mais aussi une sorte de satisfaction en se disant « oui je l’ai fait, j’en ai été capable. »
Je pense qu’on a eu le sentiment d’avoir vécu un périple émotionnel. Une sorte de road trip avec d’immenses montagnes russes, où on pouvait passer du rire aux larmes, de la joie à la peine, du dégout à l’émerveillement puis à la douceur.
Mary : Et pas qu’un peu lol ! De vraies montagnes russes. C’est ce qui est bien aussi, savoir qu’on est capable de tirer une sorte de fierté d’avoir pu aller au bout des choses. Honnêtement je ne le ferai pas seule, je ne revivrai pas ce genre d’histoires sans Am pour soutien.
Oui, en cours de route on a changé le déroulement de l’histoire quand on a compris où pouvait nous mener le procès. La fin aurait pu être tout autre, mais c’est celle qui convient le mieux. Celle qui est réaliste et qui leur fallait.
Beli : Avec ce roman, vous nous proposez quelques dessins de nus. D’où vous est venue cette idée ? D’un besoin particulier ?
Encore une fois c’est l’attachement particulier à Reagan qui en ressort.
AM : En tant que lectrice, j’ai souvent vu des auteurs collaborer avec des artistes pour créer une œuvre issue de leur bouquin. Dans l’histoire, Vic dessine très bien. Et on s’est dit « pourquoi ne pas le faire ? » c’est un peu « quand l’histoire devient une réalité« . Quand l’horreur peut se transformer en quelque chose de « beau ».
C’est ma sœur qui a réalisé les dessins. J’ai toujours adoré ses nues. D’habitude, elle exécute des nus féminins, elle n’a quasiment jamais fait d’hommes. Elle y a vu un défi également. Pour la réalisation, on a discuté une longue soirée de l’histoire, du contexte, de ce qui se passait. On a choisi ensemble les modèles pour qu’elles puissent s’inspirer. En quelques jours, les dessins étaient faits. Sans avoir lu le bouquin, elle a su merveilleusement retranscrire toute la détresse et le malaise du héros grâce à ses coups de crayon. En un regard, on arrive à percevoir la souffrance. Mon dessin préféré, c’est le numéro trois, celui qui est tout en longueur. Il est d’une réussite et dégage beaucoup d’émotion. J’espère que les lecteurs auront ressenti ça également en les admirant.
Mary : Ces dessins sont géniaux. Le dessin a une part importante dans l’histoire de Vic et Regan, et Claire (la sœur d’Am) a su retranscrire avec talent ce que nous pouvons imaginer quand elle le dessine. Vic est la seule à connaitre réellement Reagan, la seule à comprendre ce qu’il ressent et dans ses dessins on perçoit parfaitement la noirceur et la beauté qu’il incarne.
Cette petite interview a été effectuée alors que je venais de finir ma lecture de With You qui sort le 19/03/2017. J’ai ressenti ce besoin d’en parler avec Amheliie et Maryrhage, non pas par incompréhension mais pour savoir si déjà ce que j’ai pu ressentir était ce qu’elles souhaitaient faire passer au lecteur. Il y a des livres que nous ne pouvons pas nous contenter de refermer sans en parler.
Merci à Amheliie et Maryrhage pour leur confiance, pour les merveilleux écrits qu’elles nous offrent chaque mois. Car depuis un petit moment, nous avons le droit à un livre par mois, c’est juste énorme. Ne vous fatiguez pas tout de même de trop les filles.
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Quelques informations bien utiles pour suivre l’univers d’Amheliie et Maryrhage.
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