Résumé :
Seul le feu peut faire fondre la glace.
Zeb pensait avoir pris la plus grosse claque de sa vie huit ans plus tôt, le jour où un juge l’a envoyé en prison pour trente interminables mois. Mais c’était compter sans la nouvelle qui vient de bouleverser son univers : il a un fils de cinq ans… qui n’a plus personne d’autre au monde et risque de passer son enfance en foyer d’accueil. Avec son passé, Zeb sait qu’obtenir la garde de son fils ne sera pas facile. Seule Sayer, l’avocate au visage d’ange et à la sophistication froide qui détonne tellement dans leur groupe d’amis tatoués et hauts en couleur, peut l’aider.
Et si ça veut dire qu’il n’aura jamais sa chance avec la belle avocate qui lui retourne la tête – et le sang – depuis des mois… tant pis ! A moins que cette collaboration forcée ne brise au contraire la barrière que la princesse des glaces s’acharne à ériger entre eux…
★ Merci aux Editions Harlequin pour ce SP ★
Lecture en format broché
☆ AVIS DE BELI ☆
Quel plaisir de retrouver l’univers de Jay Crownover. Elle n’avait pas envie d’abandonner ses personnages et nous en sommes ravies. C’est un peu comme un retour à la maison car nous les retrouvons tous, tous ceux de Marked Men sont présents.
Alors qu’allait donc nous réserver ce spin-of ? Si au tout début de ma lecture, je ne me suis pas sentie tout de suite emballée, mon intérêt pour cette histoire a monté crescendo très rapidement et j’ai adoré lire de quelle façon cette relation entre Zeb et Sayer a évolué. Une fois dedans, impossible de le lâcher.
Le feu et la glace, c’est tellement représentatif de ces deux personnages. Zeb, c’est un homme au physique impressionnant, tatoué, barbu, de lui se dégage quelque chose de ténébreux. Sa présence physique attire le regard, elle lui confère aussi souvent un jugement négatif de la part des gens, qui s’imagine tout de suite qu’il n’est pas fréquentable. Son métier, dans le bâtiment fait de lui un homme manuel. Sayer, c’est tout autre chose, elle est belle, grande, froide et très professionnelle. Elle exerce le métier d’avocat et ce statut lui confère une image encore plus glaciale. Elle arrive depuis peu dans la ville et peu de monde la connait, on la reconnait toutefois comme une personne à l’écoute et prête à accueillir qui que se soit qui aurait besoin de son aide.
C’est la rénovation de la maison que vient d’acquérir Sayer qui va leur permettre de faire connaissance. Zeb a complètement craqué sur elle alors qu’il la rencontre par le biais de Rowdy. Tout au long de cette rénovation, ils vont se tourner autour, s’évitant tout en se cherchant. L’attirance est indéniable mais nous avons d’un côté Sayer qui refuse de céder car elle n’a aucune confiance en elle et Zeb qui résiste autant qu’il peut pour ne pas lui sauter dessus. Ils sont tellement différents, les contraires s’attirent mais ils se doivent chacun de leurs côtés de se raisonner. C’est quand Zeb découvre qu’il a un fils de cinq ans qu’il va reprendre contact avec elle pour obtenir la garde de cet enfant. Les voilà donc « forcer » de se cotoyer de nouveau, leur maitrise d’eux-même va être mis à rude épreuve.
J’ai adoré la portée des mots pour décrire ce qu’éprouve Sayer lorsque Zeb lui dit qu’elle est belle, parfaite ou lorsqu’il exprime un compliment la qualifiant. Elle n’a aucune confiance en elle et elle n’a jamais eu personne pour lui dire de belles choses, alors ce sont parfois de simples mots, un regard, un geste qui la déstabilisent, qui nous démontrent à quel point elle se sent dévalorisée. Alors que toute sa vie, elle a été conditionnée pour être parfaite, sans jamais l’être aux yeux de son père despotique, tyrannique et exigeant. Le mal qu’il lui a causé, en ne la gratifiant jamais pour ce qu’elle accomplissait, en la rabaissant tout le temps, ce mal a forgé son caractère. Cette carapace lui permet d’exercer le métier d’avocat mais elle cache ce qu’elle serait susceptible d’éprouver et ce qu’elle s’interdit. Les scènes de sexe sont aussi portées par les sentiments qu’elle éprouve alors même qu’il lui procure du plaisir. Elle se sent vivante, aimée et elle n’avait jamais connu ça. Elle se découvre, elle se laisse aller à être plus naturelle et sans tabous.
Zeb est un personnage assez fascinant, toute en ambiguité. Passionnel lors des échanges érotiques, il se présente toutefois comme un homme très posé dans la vie de tous les jours. Il a tout à fait conscience que ses actes passés et son séjour en prison le desservent et il tâche au mieux d’avoir une conduite irréprochable. Au contact de Sayer, il va se dévoiler tel qu’il est, entier et dévoué, prêt à beaucoup pour celle qu’il aura choisit. Bien qu’il se rende compte que lui, l’ex taulard et elle, l’avocate ne forment pas l’image du couple idéal, il ne peut pas s’empêcher de s’approcher d’elle. J’ai aimé sa façon d’être cash dans sa façon de s’exprimer avec elle, parfois cru il sait avoir le comportement qui sera réveiller ce qu’éprouve Sayer.
La double narration nous permet de totalement appréhender les émotions éprouvées par les personnages. Le feu et la glace se confirment aussi dans leur façon de réagir à ce qu’il leur arrive, tandis que Zeb semble se laisser porter par ce qu’il éprouve pour elle, pour lui tout ceci est une évidence. Sayer, elle reste constamment sur la défensive, les sentiments qui l’assaillent ne doivent pas empiéter sur ses principes de ne pas s’impliquer plus que de raison au risque de décevoir et souffrir. Elle est profondément marqué par l’autorité qu’a eu son père dans son éducation et Zeb sait qu’elle est celle qu’il veut mais il lui est parfois difficile de tenir tête à cet entêtement. Sayer va devoir effectuer d’elle même un travail sur son comportement pour accepter la situation.
Jay Crownover a su donner de la profondeur à deux personnages si différents. La situation aurait pu franchement lasser avec ce type de schéma narratif, quand nous constatons que Sayer ne répond pas à tout le bonheur que lui propose Zeb. Mais ce n’est pas le cas, Jay Crownover a su relativement bien construire ses personnages pour que tout soit justifié. Tout arrive à point nommé et il est important que cela se fasse petit à petit pour que cela reste crédible avec les traumatismes occasionnés par leur passé.
Un tome intéressant, un Zeb plutôt attirant, j’ai aimé sa façon d’être, ses réparties, son côté un peu brut de décoffrage tout en contraste avec sa façon d’être responsable et cette barbe, ah cette barbe que de sensations ! Le voir devenir père, tout en cédant à la passion auprès d’elle le rendent très attachant. Sayer, c’est une jeune femme blessée, nous sentons parfaitement cette peur qui l’assaille. Nous parlons souvent des blessures physiques occasionnées par un tiers mais les blessures psychologiques sont tout autant importantes et Sayer en est un très bon exemple. C’est en cela que leur relation va devoir se construire petit à petit et progressivement sans quoi elle risquerait de prendre la fuite et Zeb a très vite compris qui elle était et ce qu’elle éprouvait pour respecter cela.
Il me tarde de lire le deuxième tome prévu à la fin du mois pour découvrir encore d’autres personnages de Jay Crownover parce que aucun roman de cette auteure ne m’a déçue jusque là. Bien entendu, nous aimons des personnages plus que d’autres mais de mon côté, j’ai aimé chacun d’eux. J’espère aussi que les autres tomes seront traduits.
« Clash » le tome 1 « Passion brûlante » de Jay Crownover
Editions Harlequin, collection &H le 03/05/2017 : 364 pagesNOTE : 4,5/5
(Chronique du 02/05/2017)
Série Clash – Saints of Denver (5 livres) :
Tome 0,5 : (pas de traduction pour l’instant)
Tome 1 : Passion brûlante (03/05/2017)
Tome 2 : Passion coupable (31/05/2017)
Tome 3 : Passion dévorante (04/04/2018)
Tome 4 : Passion Irrésistible (04/07/2018)
★ Merci aux Editions Harlequin pour ce SP ★
Lecture en format poche
☯ AVIS DE PANDO ☯
J’avais très envie de lire ce livre mais c’est pourtant légèrement dépitée que j’ai commencé ma lecture. Car bien que ce livre puisse se lire indépendamment de la série Marked Men dont Clash est le spin Off, ce premier tome m’a pas mal spoilé. En effet, il rejoint certains membres de la bande que nous avons connu, notamment Rowdy que je n’ai pas encore lu, n’en n’étant qu’au troisième tome. Mais heureusement j’ai très rapidement été prise par l’histoire de Sayer et Zeb.
Sayer est une avocate brillante, elle est plutôt renfermée et peu sur d’elle, ayant eu un père qui ne cessait de la critiquer, même dans les meilleurs moments de sa vie. Le fait d’avoir retrouver son frère après la mort de son père lui a permis de légèrement se reconstruire et de reprendre sa vie en main mais tout en restant constamment sur ses gardes et surtout plein de préjugés envers elle même. Zebulon alias Zeb est un des meilleurs ami de Rowdy, le frère de Sayer, c’est un homme qui lui aussi traîne des casseroles. Depuis sa sortie de prison, il s’est investie dans la rénovation de maisons, menant son entreprise d’une main de maître, il est passionné par ce qu’il fait. Tout deux vont voir leurs vies complètement chamboulées dès leur première rencontre, ce qui va donner pas mal de hauts et de bas mais aussi de très belles scènes, aussi sensuelles que touchantes.
Entre Sayer et Zeb, c’est la passion qui va. les rapprocher, Zeb aura plus que jamais besoin d’elle après une découverte qui va complètement le bouleverser quelques semaines après avoir rénover la maison de celle-ci. C’est maintenant lui qui a besoin de ses compétences, en tant qu’avocate, et ce qu’il va lui demander va la faire encore plus succomber au charme de cet homme bâtit comme un géant, sensible et aussi séduisant qu’impressionnant. Zeb verra très rapidement que Sayer cache des blessures et va essayer de forcer la forteresse qu’elle s’est construite autour de son cœur, prenant parfois des risques afin de la faire sortir de cette vie qui l’a rendu aussi froide que méfiante quand elle se sent sur le point de craquer et d’offrir un peu d’elle et de ses sentiments.
Tout ce qui entoure ces deux personnages va leur permettre de s’ouvrir et de s’épanouir mais pas, sans prendre quelques chemins semés d’embûches. Leur histoire m’a beaucoup plu, m(a touchée de bien des manières, j’ai vraiment adoré lire ce livre et découvrir ces personnages. Bien que différents, Zeb et Say sont vraiment fait l’un pour l’autre, leurs personnalités sont plus que compatibles et j’ai pris énormément de plaisir à les accompagner, à découvrir leur passé mais aussi ce qu’ils vont vivre dans le présent. Je me suis prise d’affection pour eux et pour leur histoire.
Ce premier tome de Clash m’a conquise, Jay Crownover n’a pas son pareil pour nous transporter dans des univers où les personnages vous bouleversent autant qu’ils vous charment, avec des personnages masculins à faire baver et des héroïnes fragiles et pleine de ressources, agaçantes à souhaits mais complètement attachantes. Il me tarde vraiment de lire la suite et de retrouver tous ceux qui m’on rendu cette histoire aussi agréable que surprenante.
« Clash » le tome 1 « Passion brûlante » de Jay Crownover
Éditions Harlequin, collection &H poche le 04/04/2018 : 224 pagesNote : 4/5
(Chronique du 09/07/2018)
Série Clash – Saints of Denver (5 livres) au format poche :
Tome 0,5 : (pas de traduction pour l’instant)
Tome 1 : Passion brûlante (04/04/2018 )
Tome 2 : Passion coupable (04/04/2018)
Tome 3 : Passion dévorante (à suivre)
Tome 4 : Passion Irrésistible (à suivre)