Résumé :
Quatre semaines ont passé depuis ce jour où Ella et Sevi ont succombé à la passion qui les dévorait à Monaco. Le joueur a remporté tous ses tournois à Barcelone puis à Madrid, et la publication de l’article de la journaliste est imminente. Les retrouvailles tant attendues, à Rome, s’annoncent enflammées ! Mais paparazzi et tabloïds en ont décidé autrement, contre toute attente, c’est la surmédiatisation qui remplace les étreintes, et la liaison d’Ella et Sevi éclate au grand jour. Propulsée malgré elle sous le feu des projecteurs, livrée en pâture aux journalistes qui la harcèlent et inventent les rumeurs les plus folles, Ella se sent cernée. Sevi n’est pas mieux servi, et ce harcèlement le fragilise alors qu’il est à un tournant de sa carrière. Sevi devra se battre pour garder Ella, pour qu’elle accepte de rester dans son monde malgré ses ombres, et ne se tourne pas vers les hommes qui, à l’instar de Luka Tessier, lui offriraient bien plus de stabilité et de paix que lui. Ce match-là est loin d’être gagné d’avance…

 ★ Merci à Black Moon Romance  pour ce SP ★

☆ AVIS DE BELI ☆

Quand vous commencez votre lecture et que d’un coup vous avez chaud, vous savez qu’alors même que les personnages de Battista Tarantini ne sont pas ensemble au moment de la première scène, que cette lecture est pleine de promesses. Alors de la douce couverture du premier tome, nous passons à un représentation féminine plus dans l’extase, la jouissance, ce tome-ci nous procurera-t-il encore plus d’intensité ? Si c’est le cas, je crois pouvoir affirmer que la lecture sera délectable.

Retrouvez Sevi, Sevastian Novikov oui il ne faut pas oublier son nom complet, il provoque toujours autant de sensations à la prononciation, tout comme les fois où il s’adresse à Ella en russe. On est en totale immersion dans le monde sportif, on vit intensément la compétition, les enjeux sont parfaitement clairs, on sent bien cette pression à chaque match, la retombée qui n’en est pas moins intense, c’est une sensation toute particulière qu’arrive à nous proposer Battista Tarantini. Les pauses qu’ils s’octroient, bien que rares et courtes en sont d’autant plus mis en évidence, on vit leurs rares moments d’intimité avec délectation et plaisir. J’aime beaucoup la façon d’aborder leurs moments à deux, leur intimité, des gestes simples comme lorsqu’elle ferme les boutons de sa chemise qui traduisent l’importance de leur relation alors qu’eux même ne semblent pas se rendre compte de celle-ci. Battista arrive à tendre l’intimité de ses personnages à portée de main du lecteur, ses personnages prennent vie au delà des mots.

Sevi et Ella n’ont plus de doute concernant leur relation, ils la vivent toutefois en toute clandestinité pour différentes raisons : les médias, les intervenants extérieurs qui gravitent autour d’eux souvent malveillants, il est difficile de savoir à qui faire confiance et aborder leur relation en public n’est pas de mise au début de ce tome. S’ils n’ont aucun doute sur leurs sentiments, il n’en va pas de même sur eux-mêmes : Ella manque toujours de confiance en elle, elle doute de tant de choses, Sevi tente de gérer ses sentiments, il est pris dans la spirale des tournois, ils tentent tous deux de trouver un juste milieu.

La dénonciation de leur relation à la presse marque la fin de cette histoire secrète, les décisions doivent être prises et Ella se retrouve propulser en avant, ils sont alors tous deux pris d’assault et leur relation change de cap, le jeu du chat et de la souris s’amorce, tant avec les médias qu’avec ceux qui attendaient que leur relation ne tombe à l’eau. Des vérités éclatent au grand jour, ils vont devoir faire face à bons nombres de rebondissements auxquels Ella n’était pas préparé, elle redoutait tant de choses et voilà que cette relation la fait souffrir. Sevi s’éloigne et son coeur souffre, tout comme nous lecteur qui les lisons séparés par la force des éléments qui se déchainent autour d’eux. La lecture n’en est que plus palpitante, on est en suspens en attendant de voir ce qu’il va advenir d’eux.

S’il y a un mot qui peut caractériser Jeu Set Match, c’est intensité ! car tout n’est qu’intensité, Battista arrive à nous offrir des scènes torrides entre Ella et Sevi, à la hauteur de ce que l’on attend d’un héros tel que lui mais elles sont justement bien dosées, elle n’oublie pas les sentiments, les petites choses qui font leur intimité. L’intensité se retrouve aussi à chaque tournois, moi qui ne suis pas bien adepte de sport et de compétitions, j’ai été réellement prise en otage par les attentes de chaque match, tellement on est encré dans le monde proposé. La lecture n’en est d’autant plus captivante, on suit le moindre rebondissement, sentiment dans l’attente de la suite avec beaucoup d’impatience.

Puis vient la fin, non je ne vous la dévoilerais pas, mais on n’a pas envie de les laisser, je crois que c’est l’effet que les mots donnent comme importance et comme appartenance à un monde bien définit par l’auteure qui nous provoque ce manque à chaque fin de lecture d’une de ses séries. Encore une lecture délectable, Battista a l’art et la manière de nous proposer des hommes de papier tellement hot déjà, oui si dès les premières lignes on a chaud, cela n’est pas pour rien. On les retient, on ne les oublie pas et c’est un plaisir que de les découvrir, les suivre, les toucher du bout des yeux à travers ses mots.

« Jeu Set Match » #2 : « Regina » de Battista Tarantini
Editions Hachette, Collection Black Moon Romance – le 26/08/2016  : 479 pages

NOTE : 5/5

Série « Jeu Set Match » (2 tomes) :
#1 : « Principessa »
#2 : « Regina »