INTERVIEW DE A.L. Morgann
Bonjour,
Beli :
Pour vous présenter de façon originale, pourriez-vous nous donner 5 anecdotes sur vous qui vous caractérisent bien ?
A.L. Morgann :
Bonjour, 5 anecdotes, ce n’est pas simple, mais :
– La première histoire que j’ai écrite était une histoire de fantôme, un comble pour moi (celles et ceux qui me connaissent savent qu’il ne faut surtout pas me raconter des histoires de fantômes et de maisons hantées. Encore moins le soir.)
– Avec mon chéri, on a pas mal voyagé dans le monde, et puis on a acheté un véhicule utilitaire que l’on a aménagé. Depuis on découvre la France dans notre « doblo ».
– J’adore découvrir de nouvelles bières au goût atypique, comme les Sour ou les Gose.
– Quand je suis plongée dans un roman, je peux carrément oublier de m’arrêter pour manger ou dormir.
– J’adore également découvrir de nouveaux groupes indépendants de la scène française.
Beli :
Si vous pouviez voyager dans le temps et donner un conseil à votre vous du passé qui sort de l’adolescence, quel serait-il ?
A.L. Morgann :
De ne surtout pas désespérer, l’enfer de l’adolescence ne dure pas longtemps et ensuite c’est quasiment que de l’éclate.
Beli :
Quel est le roman qui a fait tilt dans votre tête et vous a donné envie d’écrire ?
A.L. Morgann :
Oula, je ne saurais pas dire lequel exactement parce que plus jeune j’étais une lectrice compulsive. Par contre, ce sont les romans d’heroïc fantasy et de fantastique qui m’ont donné envie d’écrire. Chaque fois que j’en lisais, je me disais « je voudrais être capable d’écrire un truc comme ça. »
Beli :
Si vous pouviez diner avec un personnage réel ou fictif, quel serait-il et pourquoi ?
A.L. Morgann :
Prendre le thé avec Jane Austen pour comparer nos visions des femmes et du féminisme.
Beli :
Quels sont vos genres de lecture de prédilection ? Vos auteurs favoris, ceux que vous ne pourriez lire et relire sans jamais vous lasser ?
A.L. Morgann :
La fantasy, le fantastique, les dystopies, l’historique.
Terry Pratchett est l’un de mes chouchous pour le côté déjanté de ses univers et de sa plume. Pierre Pevel est également un de mes auteurs préféré pour sa capacité à mêler période historique et fantastique.
Simone Bertière qui est à la base romancière et a écrit toute une série de livre historique sur l’Histoire de France à partir de l’histoire de ses reines. C’est une autrice dont j’ai lu les livres plusieurs fois sans m’en lasser et que je relirai certainement.
Beli :
Quelles sont vos sources d’inspiration ? Une anecdote à ce sujet ?
A.L. Morgann :
Cela peut être mes rêves. Mais ma plus grande source d’inspiration ces dernières années vient de mes discussions avec ma coloc et complice d’écriture. Chaque fois, ça se termine en défi. Comme par exemple lorsque je ne savais pas quoi écrire et que l’on a terminé par mettre en place un tirage au sort pour déterminer mon projet. Il y avait plusieurs tirages pour le genre, l’univers, les personnages principaux et un animal. Les résultats ont été complètement loufoques, mais ça a donné l’un de mes romans autoédités Petits secrets sur plateau.
Beli :
Quel est parmi tous vos personnages, celui qui vous a donné le plus de mal ? A l’inverse celui qui a été étonnamment très simple à écrire et à développer ?
A.L. Morgann :
Le personnage qui m’a donné du fil à retordre est celui de Keyne dans ma duologie Le voyageur de l’hiver. C’est un personnage dur, revêche qui garde de nombreux secrets une grande partie du roman. Tout l’enjeu était de réussir à garder l’un de ces secrets suffisamment longtemps pour surprendre le lecteur. Je me suis bien creusée la tête à certains moments.
Sinon le personnage de Caz dans Pour un bouquet de fleurs a été vraiment sympa. C’est un gars simple, qui ne se prend pas la tête et qui prend les choses comme elles viennent. C’était cool de développer un mec un peu badass je m’en foutiste qui s’assume.
Beli :
Préférez-vous écrire des standalones ou des sagas ? Pourquoi ?
A.L. Morgann :
A part une duologie, je n’ai écrit que des standalones. J’aime développer une idée dans chaque roman. Après j’aime les crossover où l’on retrouve en toile de fonds d’anciens personnages.
Beli :
Pouvez-vous nous parler de votre dernier roman qui sera l’honneur au Festival ?
A.L. Morgann :
Mon dernier roman s’intitule La gourmandise n’est pas un vilain défaut. C’est une histoire toute douce de Noël qui raconte l’histoire de Benjamin. Ce dernier est parisien, il déteste Noël, mais il adore sa famille. Alors pour donner un coup de main à sa sœur et son beau-frère, il accepte de venir passer un mois avec eux pour s’occuper de son neveu, même si la petite ville dans laquelle ils habitent ressemble au village du Père Noël. Grâce à son neveu et l’amoureuse du petit garçon, il va rencontrer Alan, un pâtissier confiseur, qui lui, adore Noël.
Beli :
Question traditionnelle que nous sommes obligées de poser : Le héros ou l’héroïne :
A.L. Morgann :
– Parfait à épouser ? Aucun, je suis contre le mariage.
– Parfait pour passer du bon temps au lit ? Zeus, il est tout de même assez réputé sur ce sujet là.
– Qui vous a donné tout de suite envie de l’étriper dans d’atroces souffrances ? Rincevent (l’un des héros du Disque monde de Pratchett), ce mage est insupportable.
Beli :
Et pour finir, un portrait chinois. Si vous étiez (et n’hésitez pas à commenter vos choix ) :
A.L. Morgann :
– Une couleur : Vert canard (Je ne peux jamais départager le bleu et le vert, donc c’est un bon mélange des deux)
– De la nourriture : Des Lasagnes (un de mes plats préférés)
– Une destination : La France (parce que le bout du monde c’est bien, mais qu’il y a pleins de coins à découvrir à la maison)
– Un animal : Un chat
– Un Disney : La petite sirène (je connaissais les chansons par cœur quand j’étais petite)
– Un héros Marvel ou DC Comic : Je vais me faire taper, mais je suis hermétique à ces deux sagas de comics, du coup je n’ai pas nom à donner :p
– Une chanson : Ma bande du groupe Les yeux d’la tête (mais il y en a tellement d’autres de tellement de groupes et de chanteurs)
– Un des 7 péchés capitaux : La paresse (la flemme est un de mes mots préférés au grand dam de mon mec)
– Un vêtement : Un jean
– Une citation : Quand on n’a pas de tête, on a des jambes (bon ok c’est plus un dicton, mais ça me correspond bien)
Merci infiniment et rendez-vous au Festival du Livre Romantique !
Exclusivité de A.L. Morgann
Exclusivité au Festival du Livre Romantique : La gourmandise n’est pas un vilain défaut, qui sort le 11/12/2019 chez Mxm Romance.