Je vais essayer de faire un blog tour par mois, l’idée me séduit (même si je sais que un par mois, c’est le minimum aux vues de ceux dans lesquels je suis engagée). J’apprécie l’organisation tout autour de celui-ci et les échanges que cela permet d’avoir avec d’autres blogs et l’auteur concernait.
Ce mois-ci, c’est à une sortie en auto-édition que ce blog tour va être consacré. Celle de Mily Black, qui nous revient avec son roman Mon ange, mon pirate. Un blog tour avec cinq blogs, un bon nombre pour ne pas s’y perdre (lien de leur page Facebook ci-dessous).
Mon programme du blog tour
- Le dimanche 10 février : Citation
- Le lundi 11 février : Question
- Le mardi 12 février : Chronique de Mon ange, mon pirate
- Le mercredi 13 février : Extrait
- Le jeudi 14 février : Interview de Mily Black
La citation que j’ai choisis lors de ma lecture de Mon ange, mon pirate
Mily Black vous propose de découvrir un extrait de son roman, Mon ange, mon pirate !
Voilà la question que j’ai posé sur les réseaux sociaux sur Mily Black.
Retrouvez ma chronique de Mon ange, mon pirate en cliquant sur l’image ci-dessous.
Interview de Mily Black
Beli :
Comment t’es venue l’idée de l’histoire d’Ange ?
Mily Black :
Alors ce ne sera pas très flatteur, mais ça vient d’une romance bourrée d’incohérences dont je ne citerai ni le nom ni l’auteure. Toujours est-il qu’après ma lecture j’étais un peu « furieuse » du manque de sérieux et des invraisemblances. Je suis quelqu’un de perfectionniste, je connais mes défauts et je sais que je ne pourrais jamais faire quelque chose de parfait, mais je n’aime pas ressortir d’un livre en me disant Mince, et les gens vont gober ça ?
Comme j’étais entre deux manuscrits, j’ai laissé mon esprit vagabonder et sur le même schéma que ma « déception », j’ai construit l’histoire d’Ange.
Il faut savoir que, lorsque j’ai fini la relecture d’un livre et que je m’apprête à commencer le suivant, je fais souvent ça. D’où les dizaines de synopsis qui trainent sur mon ordinateur ! Seulement dans ce cas, il était évident que je devais l’écrire.
Beli :
D’où viennent tes inspirations quand tu trouves l’idée des sujets pour tes romans ?
Mily Black :
De partout et de tout !
Et comme je suis quelqu’un qui n’aime pas du tout la compétition (ironie quand tu nous tiens), je suis aux anges quand mon esprit me dit : « Hey Mily, t’as déjà lu un livre sur… ? » Si la réponse est non, avant la fin de la journée, un scénario a pris forme dans ma tête. En me promenant, je regarde autour de moi. Dès que j’aperçois quelque chose qui n’est pas glam’, je me dis : « OK, comment tu ferais pour faire rêver avec ÇA ? ».
Allez, avouons-le tout de suite, j’ai dans mes synopsis, un dont le héros est un éboueur. Eux aussi on le droit à la romance !
Beli :
Pourquoi ce titre ? Mon ange, mon pirate
Mily Black :
C’est une des rares fois où un titre m’est venu sans que j’aie réellement à réfléchir. Très rapidement, il s’est imposé à moi et mes relectrices l’ont tout de suite adopté. L’expliquer sans spoiler est assez dur. Je dirais juste qu’il n’y a pas qu’un ange dans ce livre et qu’ils ont chacun leur rôle à jouer dans l’histoire d’Ange. Quant aux pirates, ils sont les éléments nécessaires au Happy ending.
Beli :
C’est un roman autoédité, raconte-nous un peu comment s’est déroulée sa création ? Et la façon dont tu as vécu cela ? (de l’écriture à la couverture, en passant par le processus de mise en ligne)
Mily Black :
En stress !
J’ai déjà dit que j’étais perfectionniste ?
L’écriture est passée comme une lettre à la poste quand il n’y a pas de grève et que votre facteur est « sérieux » (si, ça arrive… Non, je ne crois pas au Père Noël). Lorsque j’écris, je ne pense pas réellement à l’après, à ceci près que l’histoire de Marie qui se passe en parallèle de celle d’Ange a pris forme en même temps dans mon esprit et que c’est une sacrée gymnastique !
Une fois Marie terminée, j’ai enchainé sur Samia et j’ai laissé les deux manuscrits sur mon ordinateur à attendre que je les relise/corrige/envoie. Dès Samia confiée à mon éditrice Harlequin, j’ai commencé Mathilde, repoussant la finalisation d’Ange et Marie.
Puis à la fin de l’année 2018, est arrivé le moment où je définis mon défi de l’année suivante. La panne sèche ! J’en ai parlé sur les réseaux sociaux et une de mes relectrices m’a glissé l’idée d’autoéditer ces deux textes au lieu de les laisser dormir sur mon ordinateur. J’ai contacté la correctrice avec qui j’ai l’habitude de travailler et, hop, tout s’est mis en route.
Gwenlan de La malle aux livres m’a aidée pour la couverture (je suis une quiche en graphisme ! Ça m’aurait pris 3 000 ans sans elle et le rendu aurait été beaucoup moins pro !). Pour la mise en page, j’ai décidé de me contenter de publier sous format numérique, ce qui facilite grandement les choses !
Dès que j’avais des questions, un coup de téléphone aux copines : Valéry Baran, Julie Huleux, Rose Morvan… (et à Caroline Costa pour les coups de mou 😉 ). Beaucoup d’autres se sont proposées, et je les garde pour la version brochée de la fin d’année (Lilly Sweet, Sara Agnès, vous savez ce qui vous attend !)
Beli :
On retrouve ta plume en lisant ce roman, mais il est beaucoup plus « sérieux » que les précédents, un peu moins dans la folie que tes autres romans. Comment expliques-tu cela ?
Mily Black :
Je mûris (ce n’est pas trop tôt !)
Je rigole, je rigole, mais je pense que c’est un peu vrai. J’aime faire rire et sourire, mais Jo m’a montré que je pouvais aussi m’essayer à d’autres choses.
Quand j’ai écrit Ange, je souhaitais que les lecteurs ressentent son désespoir pour mieux se réjouir pour elle. À chaque fois que je parlais de ce manuscrit, je disais qu’il était comme des montagnes russes émotionnelles. Je voulais que les gens soient pris aux tripes, mais aussi qu’ils aient envie de la serrer dans leur bras pour lui chuchoter à l’oreille que tout allait bien se passer.
Beli :
Peux-tu nous dévoiler quelques petites informations sur tes projets ?
Mily Black :
Mes projets ? Lesquels ? J’en ai des tas !
Donc pêle-mêle et en résumé :
Samia arrive bientôt (pas la peine de demander la date, je n’ai pas le droit de la donner pour le moment). Le tome 3 est en cours d’écriture et le 4 à moitié fait (enfin la partie loufoque). Ça, c’est pour la série Something about…
Le tome compagnon d’Ange, centré sur Marie, paraitra cet automne en numérique et une version papier comprenant les deux histoires sera disponible en fin d’année.
Sinon je travaille aussi sur une série de romances policières. Le premier tome est fini, corrigé et attend patiemment son tour tandis que le 2 n’est encore que sous forme de plan.
Retrouvez Mily Black :
☆ BELI ☆