« Pas facile d’être une fille facile » de Anna Premoli

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Résumé :
Au secours, il m’aime !
Jordan débarque à New York avec un plan bien précis : trouver un mari. Pas le genre craquant mais pauvre comme Job. Un mari qui lui assurera la sécurité et la sérénité. Décidée à épouser un médecin – chef de service, évidemment – elle dégote un petit de serveuse pile en face d’un hôpital. Mais le matin de sa première journée de travail, elle s’évanouit… et reprend connaissance dans les bras d’un jeune médecin très beau mais surtout très endetté…

  Merci aux Editions J’ai Lu pour ce SP

☆ AVIS DE BELI ☆

Avec une couverture comme celle-ci et ce soleil qui nous offre un printemps estivale (au moment où j’ai lu ce roman), cette lecture ne pouvait que correspondre à mon humeur. J’avais envie d’une lecture détente, où les personnages vivent quelques situations burlesques ou encore romantiques et l’histoire me plaisait bien. Je découvre donc ce premier titre de la nouvelle collection des éditions J’ai lu : Lj, avec cette romance d’une auteure italienne !

Jordan a un plan bien défini : elle a besoin d’épouser un riche médecin, de préférence âgé, pas forcément attirant, qui a déjà connu plusieurs unions. Un mariage qui lui permettrait d’être à l’abris financièrement. Jordan est une jeune femme de vingt-six ans, qui n’a pas fait d’études et qui se présente tout simplement comme une belle plante qui n’a rien dans la tête. Elle ne se fait aucune idée sur ses capacités intellectuelles, elle prétend n’en avoir aucune. Alors elle n’est pas non plus dans l’apitoiement, non pas du tout, elle assume et compte bien se servir de sa beauté pour attirer l’homme qu’elle cherche. Sa stratégie, se faire embaucher en tant que serveuse juste en face de l’hôpital pour rencontrer ce fameux médecin.

C’est alors qu’elle va manquer de bol et tomber dans les bras d’un médecin, oui, mais pas celui qu’elle espérait. Il est juste parfait : beau, jeune, charmant, ambitieux et sympathique. Il ne correspond donc pas du tout à ce qu’elle recherche, elle ne veut pas de frissons, ni de sentiments, elle veut la sécurité. C’est un soucis médicale qui les fait se rencontrer, et par la suite ce médecin : Rory, par générosité va la prendre sous son aile, et lui rendre plusieurs services. Ils vont donc être amenés à se cotoyer et Rory connait tous ses projets de mariage qu’elle lui a confié sans le savoir alors qu’elle était sous morphine. S’il juge cette idée absurde et peu orthodoxe, il ne peut toutefois s’empêcher de s’intéresser à ce personnage bien encré dans son idée et qui semble avoir besoin d’aide.

Ces deux-là ont une conception de leur avenir « sentimentale » bien définie, nous avons bien compris celle de Jordan, qui souhaite un mari fortuné. Rory lui pense qu’il ne pourra partager la vie que d’une femme instruite et autonome, une carriériste. Aucun d’eux n’évoquent les sentiments dans leur façon de voir les choses et c’est à ce moment-là, à force de se cotoyer qu’ils vont en éprouver l’un pour l’autre. D’abord une attirance, puis un intérêt certain pour ce qu’est l’autre et c’est ainsi qu’ils vont se retrouver déstabilisés vis à vis de l’autre, car ils se sentent perdus avec leurs émotions et leurs sentiments éprouvés pour la première fois. De médecin à protecteur, en devenant confident puis sex-friend, Rory va monter crescendo en émotions et prendre peur de la voir rester encrer sur son idée de mariage arrangé.

Au départ Rory était amusé par cette jeune femme, bien décidée à mener à bien sa recherche du docteur parfait. On imagine bien les scènes avec les sourires en coin, à l’écouter exposer son idée toute faite de son avenir. Puis petit à petit, il a commencé à desceller qui elle était en vrai, loin de cette image peu flatteuse de femme-objet. Lui l’homme charmant, craquant qui va s’intéresser à la très frivole jeune femme, sans ambition ultime que celle d’être en sécurité auprès d’un homme qu’elle n’aimera pas. Jordan aurait pu être bien futile avec toutes ses idées, mais nous comprenons rapidement pourquoi elle a ce projet qui lui tient tant à coeur. Elle est de ces personnages qui vous feront sourire, rire aussi quand elle vit quelques scènes burlesques mais elle vous fera aussi vous émouvoir car tout cela part d’un sentiment d’insécurité et d’une peur de l’avenir. Elle est loin d’être si bête qu’elle ne le prêtant, c’est juste qu’elle n’a pas pu avoir l’éducation et les moyens requis pour faire des études et avoir un travail digne de ce nom.

Un roman tellement agréable à lire, avec beaucoup de légéreté tout en tenant compte des personnages, qui vivent des moments cruciaux dans leur apprentissage de l’amour. Je n’avais qu’une envie en le lisant, c’était ne pas m’arrêter pour découvrir de quelle façon tous deux allaient déclarer leur flamme l’un à l’autre, alors qu’au début, tout les opposait. Un roman porté par une plume pleine de bonne humeur, qui nous propose deux personnages très attachants qui ne s’attendaient pas à trouver l’amour de cette façon. J’ai passé un très bon moment à le lire, il m’a laissé un sentiment agréable et j’aurai bien continuer l’aventure avec eux encore un peu, voir ce qu’ils allaient vivre ensemble.

Une romance comme on aime en découvrir pour se détendre, à rire et à s’émouvoir ! Cette nouvelle collection de chez J’ai Lu : Lj, propose deux romans en ce mois de mai, deux autres suivront en juin. Des romans pétillants, aux couvertures aux couleurs acidulés, qui vont être bien agréables à découvrir.

« Pas facile d’être une fille facile » de Anna Premoli
Editions J’ai Lu, collection Lj le 16/05/2018 : 277 pages

NOTE : 4,5/5

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